C'est parti pour les 45 premiers kilomètres, que du bonheur d'être enfin sur la route,sentir que l'on s'éloigne de la ville et du bruit.
Premier repas face à la mer, on se prend notre "première" averse... On part s'abriter sous un abri-bus pour le reste du repas, sous l'œil interrogateur d'un petit chilien.
1er repas sur la route |
Pour rejoindre la caleta La Arena, nous avons le droit qu'à de l'asphalte, avec vue sur mer. Nous arrivons à 18h, bateau à 18h30 pour 30 minutes de traversée.
Une fois débarqué, on cherche un lieu où dormir. Par chance, Edouardo, vendeur de café sur le bord de la route, vient à notre rencontre. Il nous propose de dormir dans un bus abandonné... Dans son jardin ! Cela tombe bien, le vent et la pluie seront présents toute la nuit.
Sofija aura également le droit aux courbatures qui l'embêteront pendant son sommeil.
Notre chambre pour la nuit |
Vue sur l'embarcadère |
18h30, on embarque pour 30 minutes de traversée |
La chambre vue de l'interieur |
Mardi 19 octobre : Au réveil, grand soleil. On tarde un peu à décoller, le départ se fait à 10h30 après avoir essayé de trouver Édouardo pour le remercier, en vain.
Ce jour, nous feront 55km pour rallier Hornopirén. Nous découvrons le ripio, une sorte de piste, avec plein de gros cailloux gênant notre avancée.
Les montées sont laborieuses (6 km/h de moyenne...). On commence à transférer des affaires pour alléger le vélo de Sofija.
Une pause s'impose, 1h30 en haut d'une côte, Sofija pique un somme.
L'arrivée à Hornopirén se fait dans les temps, achat des billets pour le ferry du lendemain. 5500 pesos pour chaque vélo, départ 10h30 pour 5h de traversée. On trouve une zone de camping, chez la gérante d'un restaurant pour 2500 pesos la nuit + douche froide (un peu plus de 3€). On plante la tente entre le toboggan des enfants et les buts de foot. Le repas se fait dans ce restaurant, pour 9100 pesos, on s'explose la panse avec un pavé de saumon local, et un bifteck... Sûrement pas local.
Camping dans le jardin |
On the road again |
Mercredi 20 octobre : RDV sur le quai à 9h30, le bateau est déjà là. Les véhicules commencent à embarquer. Il fait beau depuis 3 jours, pas un nuage pour nous gêner.
C'est parti pour une première traversée de 4h, le long d'un fjord. La vue est magnifique, montagnes enneigés, avec à leurs pieds, seulement quelques maisons qui semblent être habitées par des pêcheurs.
Nous debarquons pour franchir les 10 km de piste nous séparant du prochain bateau.
Le barman du premier ferry se transforme en taxi pour transporter les passagers à pied jusqu'au prochain ferry.
Le fait qu'on ait des vélos semble les désorganiser. Nous devons démonter rapidement les roues avant, enlever les sacoches, et embarquer à bord d'un gros monospace. Tout le monde réussi à entrer, et nous voilà parti à 90km/h sur le ripio, emmené par le barman que Maxime surnommera San Sebastiàn Loebé pour ses capacités de pilote. Une fois arrivé à destination, pas le temps de souffler, nous embarquons sur le prochain bateau, pour une traversée d'environ 45 minutes.
A bord, nous découvrirons grâce à un chilien que la grosse plante que nous voyons partout se mange... Il nous propose de goûter : mélange d'acidité et d'amertume, Maxime ira jeter le morceau discrètement par dessus bord pour ne pas vexer notre donateur.
Et oui, ça se mange ! (pas la dame, les grandes plantes derrière) |
Nous arrivons à Caleta Gonzalo, porte d'entrée du Parc Pumalín.
Nous rencontrerons un gardien du parc qui nous conseillera quelques sites à visiter.
Nous finirons la journée par 14km de vélo pour rejoindre un camping.
La solitude du camping |
La solitude du gars qui prépare à manger |
Les zones de camping sont immenses et très bien aménagées, toilettes et douches (froides, pour le grand plaisir de Sofija) à disposition.
Ici, plus d'ajoncs et ses odeurs de noix de coco mais une magnifique fleur que les colibris se font un plaisir de butiner.
 forme idéale pour la "trompe" du colibri ! |
Le parcours est ponctué du chant d'un oiseau dont on ne connaît pas le nom. Il ressemble au rouge gorge de chez nous. Sofija se croit en pleine forêt amazonienne.
Jeudi 21 Octobre : Nous nous levons à 8h. Direction une cascade de plusieurs mètres de haut, dont le sentier débute dans le camping. Le spectacle sera magnifique.
Magnifique ! |
Euh... C'est solide ? |
Dans l'hémisphère sud, les couleurs de l'arc en ciel sont inversées... Il paraît |
Nous reprendrons la route vers 11h30 pour 16 km jusqu'au camping "El Volcàn" avec vue sur une multitude de monts enneigés et sur le volcan Chaiten, dont les fumés sortent encore du cratère.
Nous y mangeons, et gros questionnement sur la suite de la journée. Il y a une balade de 3h pour aller voir le cratère, mais la prochaine zone de camping est ensuite à 26km... Sofija ne pense pas avoir assez de force pour boucler une journée aussi dense.
Nous irons tout de même faire la balade jusqu'au cratère, par une raide montée de 2h. Les paysages aux alentours portent encore les stigmates de la dernière éruption de 2008. La descente se fera en courant.
Sofija, avec ses Salomon aux pieds, se prendra pour Kilian Jornet. Maxime fermera la marche avec les 2 sacs et ses grosses chaussures de rando aux pieds.
Arrivée à 18h30 au pied du volcan, soit nous dormons ici (en principe interdit), soit nous allons jusqu'à la plage de Santa Barbara (à 20km).
Nous choisirons la plage, le trajet se fera à vive allure sur une portion en travaux. La route est extrêmement poussiéreuse, et chaque passage de véhicule nous ajoute une n-ième couche de crasse sur la peau...
Ravitaillement dans une petite maison à quelques centaines de metres du point d'arrivée, puis installation sur cette magnifique plage de sable noire, avec vue sur le Morro Vilcún. Finalement, au bout de 4 jours, les kilomètres sont font plus facilement. On s'installe rapidement avant le coucher du soleil, repas rapide. On ameliore notre organisation. Pour le froid, une bouteille remplie d'eau chaude nous sert de bouillotte. Il faudra bien dormir pour récupérer de cette journée. Autour de nous, toujours autant de calme et de beauté... Nous en profitons à chaque instant !
Payer en millier de pesos doit te donner l'impression d'être méga riche !!
RépondreSupprimerQuand on a été au bureau de change, on s'est retrouvé avec 600000 pesos. Ben on s'est fait un monopoly !
SupprimerC'est magnifique ce que vous faites. Il semble que les gens soient assez accueillants. Ha oui, au fait , j'ai du mal à vous situer... Yati une carte ?
RépondreSupprimerBises et bonne suite
Salut Anne Laure !
SupprimerPour la carte, il y a le lien Google Map dans la rubrique "lien" : https://www.google.com/maps/d/u/0/viewer?hl=en_US&mid=1gzB_UeGPEXmdktooXwxKn4wIOBg
Actuellement, nous sommes à Puyuhuapi !