Chaitén-La Junta

Vendredi 22 octobre : Départ tardif de la plage de Santa Barbara. Le ciel est menaçant, de gros nuages arrivent de la mer.
Santa Barbara et son sable noir
 Nous avons 12km à parcourir pour arriver jusqu'à Chaiten. Sur une belle route asphaltée, une longue descente à plus de 50kmh permet d'accéder à la ville. Direction le supermarché pour faire le plein de course, puis un foodtruck pour se restaurer. C'est d'ici que nous avons pu poster le dernier article. On y passe pas mal de temps, publication sur le blog et recharge des batteries.
Le food truck Natour.cl

On repart beaucoup plus tard que prévu. On se fixe tout de même l'objectif d'arriver à El Amarillo,  petit village où l'on peut y trouver des thermes !
On y arrive vers 17h30. Pour accéder au thermes, 5km de côte... Que nous ferons en pick-up !
Et heureusement car les thermes ferment à 18h et non à 19H comme on nous l'avait indiqué.
Le monsieur qui nous accueille repoussera l'heure de fermeture.
Le temps de se changer, et nous voilà dans une eau chauuuuude !  Pour le plus grand plaisir de Sofija.
Les thermes d'El Amarillo 

Une fois régénérés, 5km de descente direction le camping  du parc naturel... Fermé. Message sur un panneau comme quoi il est bien interdit de planter une tente. Nous ne prenons pas de risque et allons trouver un autre endroit. On finit par aller chez "Marcella" dans le village,  que nous déconseillerons, de par l'inhospitalité du pépé qui nous a "accueilli".

Samedi 23 octobre : On décolle tard, nous avons tout de même l'objectif de parcourir 60 kms !
Le décor est splendide,  nous sommes en train de longer le parc national Corcovado.


Mont Corcovado 

Nous apprécions chaque moment de ces premiers kilomètres. Sofija se rend compte que l'adaptation s'est faite malgré tout. Pas facile d'envisager aucun contact pendant quelques jours, pas de courses possibles et pas de  douches chaudes.
Après avoir parcouru plus de 30 km plutôt aisément, nous déchantons rapidement. La dureté du dénivelé à venir va encore tester nos muscles mais aussi notre moral, d'autant plus pour Sofija, finalement peut habituer à ces rudes efforts ! Nous nous retrouvons au milieu des camions et engins de chantier, à vouloir franchir un col à plus de 600m d'altitude.
Burka de chantier 

Nous nous motivons et tentons de continuer à notre rythme !
On arrivera vers 17h à Santa Lucia. Nous trouverons une gentille hôte qui nous proposera son joli jardin ainsi qu'une arrière cuisine et salle de bain pour nous tous seuls.
Elle nous racontera le jour de l'éruption du volcan (nous comprendrons pourquoi Chaitén, ville portuaire,  n'est plus aussi près de la mer : des énormes quantités de cendres ont été drainés par la rivière jusqu'à son embouchure, repoussant ainsi la mer à plusieurs centaines de mètres !), et Sofija nouera une amitié avec un veau orphelin.
Meuh


Samedi 24 Octobre : départ toujours aussi tardif, 10h45. On se fixe l'objectif de "La junta", à 68km. Les 30 premiers kilomètres se font rapidement.

Et comme la veille, un bon ripio vient faire chuter notre moyenne. La piste est en très mauvais état, on croirait essayer de faire du roller sur une plage de galets. Dans les moments les plus difficiles, les montées se font en poussant les vélos,  les descentes à 8 km/h pour épargner le matériel et éviter tout risque de chute.
Désespoir 


On mange toujours autant de poussière à chaque passage de véhicule.
A 15km de l'objectif, nous retrouvons une portion d'asphalte ! Bingo,  direction un magnifique camping, qui servira de lieu de fête en cette soirée électorale. Il est minuit : musique locale et rires tous plus gras les uns que les autres. Même Sofija ne peut pas rivaliser. Bonne Nuit !



1 commentaire:

  1. ça ne fait que quelques jours que vous êtes partis, et déjà, votre chemin est jalonné de belles rencontres! et bien sûr, des paysages qui nous font rêver. Vous, le rêve, vous le vivez! on attend le prochain épisode avec impatience

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