Arrivée à Santiago

Pour Maxime : La première partie du voyage s'est bien passée. Retard de 15 minutes pour le changement de train à Massy,  sans conséquences pour la suite.
Arrivée à Charles de Gaule 2, direction le CdgVAL pour rallier le Terminal 1.
Enregistrement des bagages, on m'informe que je les retrouverai directement à Santiago. Parfait.
Sofija part de Buenos Aires à 22h (heure française). Dans la foulée, je décolle à 23h, repas dans l'avion, sommeil découpé, et arrivée à Sao Paulo à 5h25 heure locale (10h25 à Paris).

S'en suit une longue attente, l'avion pour Santiago ne part qu'à 8h55. La seule crainte à ce moment, c'est d'imaginer les bagages n'arrivant pas en même temps que moi.
Départ à l'heure, voyage turbulent, et arrivée à l'heure. Passage à la douane, et récupération des bagages.
A la sortie de l'aéroport, une horde de chauffeur de taxi prend d'assaut les voyageurs. J'en prend un, payé dans l'aéroport.

Pour Sofija : 20h se voyage,  je me demande pourquoi je n'ai pas choisi l'avion (2h de voyage) pour 100€ de plus.
Le confort recherché en "cama" se résume en une douce odeur de gazole pendant 2h, à une climatisation en continu au dessus de ma tête, au chant des pneus situés juste en dessous de moi.
Finalement le passage de la frontière était le plus fun,  tous en rang d'oignons à déballer nos sacs, car au Chili, on ne rentre même pas avec une simple pomme dans son sac.
A première vue,  les chiliens sont autant gentils que les argentins.
La frontière chilienne 


Nous avons 30 minutes de trajet pour arriver à l'appartement qui se situe dans un immeuble sécurisé. Sofija arrive dans la foulée. On prend possession des lieux. La fin d'après midi consistera à aller à la "casa de cambio" (bureau de change, 1€ = 735 pesos), faire quelques emplettes pour manger le soir, et se faire peur en essayant de retirer l'équivalent de 200€ qui ne sortiront jamais du distributeur...
On découvre une partie de la ville : Maxime trouve que c'est sale, ça pue, c'est bruyant. Sofija trouve la ville calme par rapport à Buenos Aires.
Vue de l'appartement 




Le lendemain, gros programme. Passage au terminal de bus, achat du trajet Santiago- Puerto Montt à 40€ pour deux. Pour les vélos, pas de soucis, il faudra payer 5€ en plus au conducteur.
Ensuite, achat d'un réchaud. Premier essai à Sodimac, sorte de leroy Merlin local, ils vendent un réchaud, mais n'ont pas les cartouches de gaz compatible... Deuxième essai à Doite (le decathlon local,  en plus cher), dans un énorme centre commercial au nord-est de la ville. Ici, on ressent une plus forte influence occidentale, style "quartier des affaires" : plus de place pour les piétons,  plus de verdure, moins oppressant.

L' après midi nous partons en direction de la boutique Trek. Et là c'est le drame, pas sûr que les vélos soient compatibles avec les portes bagages que l'on a amené (ou inversement, tout dépend du point de vue). Le vendeur nous propose un porte bagage, en aluminium (aie !) pour 40€ (re-aïe !)
Nous décidons d'aller faire le tour des autres magasins du quartier,  ou nous trouvons principalement des marques locales.
Retour à la boutique Trek, on se dit que ça va le faire. On negocie un peu, le vendeur nous fera 10%, nous permettant donc d'acheter des accessoires. Retour à la maison et début de l'atelier bricolage.
On réussi à installer les portes bagages en forçant un peu sur les attaches, au passage Maxime flingue le pas de vis, plus qu'à visser en force, pas le droit à l'erreur.
Journée extenuante, la fin des préparatifs se fera vendredi matin.
"Alors,  si je force sur cette patte en acier... "

Reveil matinal, le quartier est toujours aussi bruyant. Maxime va retirer 200€ supplémentaires et acheter une carte SIM Entel (seul opérateur ayant du réseau sur la Carretera Austral). On commence à stresser...
Il est midi : direction le Terminal de bus, avec nos vélos et nos sacoches pour une longue attente.
30 minutes avant le départ, Sofija va se renseigner auprès du chauffeur.
Maxime reste sur le quai avec tous les bagages, pour le moment le plus long de sa vie... Pendant ce temps là, Sofija apprend que les vélos ne pourront pas être embarqués. S'en suit des longues négociations, Sofija passe de l'indignation, au mécontentement puis à la folie passagère : les bus sont blindés en ce premier jour de week-end,  nous prendrons donc le lendemain car il ne veut plus nous vendre les billets pour les départs du soir même ! Entre temps,  Sofija prend du recul,  et se souvient que nous nous trouvons en Amérique du Sud et que le voyage impose ce genre de désagréments auxquels il faut s adapter vite ! Il nous faut donc trouver un logement pour ce soir... Un ange passe... Stéphane, un français à vélo qui débarque du désert de l'Atacama. On le suit pour rejoindre une auberge internationale. Pas assez de place pour 3, on en trouve une autre.  Le temps de s'installer, on retrouve Stéphanie pour boire une bière.
Notre auberge est atypique : il s'agit de la maison d'Iris, qui n'est autre que la fille de Mr Andres Bello, dont on peut voir sa tête sur les billets de 20000 pesos chilien.



Nuit en dortoir,  petit déjeuner compris pour 8600 pesos par personne.
Sofija est contente, elle gagne une douche chaude. Maxime l'est moins, il passe après, sous une douche froide.
Notre bus est à 17h15 aujourd'hui, on espère que cela sera le bon !

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